En tant que médecin, il doit être capable de déclarer la mort de quelqu'un et il doit savoir annoncer la mauvaise nouvelle à la famille. Il s’agit d’une connaissance à apprendre sur le code civil des médecins. Si le médecin travaille dans le domaine des soins palliatifs, il est même confronté en permanence à des telles situations. Il y a souvent des patients qui franchissent les barrières de la distance professionnelle, c’est-à-dire que le médecin est devenu une personne de confiance. Et si les patients meurent, cela peut être psychologiquement stressant pour les médecins de déclarer les décès. Le doute de soi, les sentiments de culpabilité et de deuil peuvent accompagner cette situation. La communication avec les proches est alors également difficile. En France, il est donc important de maintenir une approche saine de la mort. Pendant cet état d’urgence sanitaire à cause de l’épidémie de coronavirus, le personnel soignant est souvent confronté à ces directives.
La mort d'un patient ne signifie pas l’échec du médecin
La gestion patient mort est un défi pour les médecins, mais cela fait partie du quotidien des médecins. Quel que soit l’état de santé du patient, qu'il souffre d’un mort cérébrale ou qu’il est atteint de coronavirus par exemple, un patient mort doit être déclaré par un médecin. Tout d'abord, il est très important de ne pas supprimer la mort (probable) d'un patient. Tous les patients ne parviennent pas à se rétablir malgré un traitement réussi. Les médecins doivent en être conscients que la maladie est souvent plus forte que le médicament. L'admettre, cependant, demande du travail. C'est pourquoi les médecins ont du mal à faire face à la mort, bien que la souffrance et la mort fassent partie de la vie quotidienne dans leur profession. Un des problèmes peut être l'attitude. Si le médecin a l'attitude de base pour aider et guérir les gens, la mort d'un patient est difficile à gérer. Cependant, si l'on développe l'idée que la mort fait inévitablement partie de son travail et que certaines maladies ne peuvent être guéries, on peut adopter une approche plus saine de la mort. Cela implique de ne pas traiter la mort d'un patient gravement malade comme un échec personnel. Il ne faut donc pas que le médecin ne se sent pas responsable de la mort d'un patient. Il devrait plutôt se rappeler qu’il a fait tout ce qui était en son pouvoir. Le médecin et même l’hôpital peuvent admettre leurs culpabilités, mais le médecin peut aussi se rendre compte qu'il est irrationnel. Il ne faut pas se faire de reproches à cet égard. Ne voir que la guérison comme un succès est donc une image professionnelle de soi qui doit être élargie.
Le médecin doit parler, car cela peut aider à faire face à la mort de manière saine
Pour une gestion patient mort, la loi juridique impose aux médecins traitants de faire l’annonce de la mort. Les jeunes médecins en particulier, mais aussi les médecins expérimentés, ressentent le besoin de parler des décès. Parce que certains décès sont plus difficiles à gérer que d'autres. C'est pourquoi il est conseillé de s'adresser à des collègues expérimentés ou à des personnes de confiance. Elle peut également apporter de la clarté en discutant à nouveau en équipe pour savoir si quelque chose aurait pu être mieux fait. Cependant, elle peut aussi parfois entraîner un sentiment de culpabilité plus important, ce qui peut être psychologiquement stressant. Si le doute de soi ou la tension psychologique est trop élevée, que parler à des confidents ou à des collègues ne suffit plus, on peut aussi demander une aide professionnelle. Ce n'est pas un signe de faiblesse, mais plutôt un signe de force, parce que vous admettez en vous-même que vous avez besoin d'aide. Car l'équilibre émotionnel est particulièrement crucial pour que les femmes médecins puissent être performantes à long terme et puissent faire face aux défis quotidiens sur le long terme. Le conseil est très important pour les professionnels de santé et même si il s’agit du ministre sante.
Honnêteté et ouverture pour une gestion correcte de la mort
Le médecin doit être honnête et sincère pour la gestion patient mort. En outre, il est essentiel d'aborder ouvertement cette question complexe avec les proches du défunt. Par conséquent, les médecins doivent également faire preuve d'ouverture et d'honnêteté dans leurs communications avec les membres de la famille. Bien sûr, il est désagréable d'annoncer le décès d'un membre de la famille ou d'un ami bien-aimé. Néanmoins, il faut essayer de ne pas retenir d'informations, mais de les communiquer avec soin. Si le médecin agit avec empathie et qu’il laisse libre cours à ses propres émotions, cela est bénéfique non seulement pour la communication, mais aussi pour le médecin lui-même. Défendre ses propres sentiments au lieu de les réprimer est fondamental dans le travail de médecin afin de pouvoir agir avec empathie. Après tout, l'une des tâches du médecin est aussi de réconforter les proches. De petits gestes comme un mot amical ou une main sur l'épaule peuvent aider.